Parcours artistique
Jo Art
Numérique
25 ANS DANS LA “PUB”
Né en 1966 à Magescq, dans les Landes, Vincent Lahouze se révèle très tôt par un caractère curieux et créatif dans tout ce qu’il fait. Fils de parents commerçants, par filiation, il poursuit des études dans ce secteur (chambre de commerce de Bayonne).En 1995, il commence à travailler dans la publicité pour des magazines municipaux (régie publicitaire). Pour compléter son bagage dans ce domaine, il suit une formation de graphiste aux Beaux-arts de Bayonne afin d’apprendre à manipuler les logiciels de créations tels que : Quark Xpress, Photoshop et Illustrator.
En 2000 et durant 10 ans, “L’apprentissage”. Vincent participe très activement au succès du magazine Expression. Côté graphisme, il se révèle avec la complicité d’un maître en matière de technique graphique (Didier IRR). Une rencontre importante dans sa progression et pour la suite. Il y découvre également l’art de la photo ou durant ces années, un appareil en bandoulière quotidiennement, il prendra des milliers de cliché de tout sujet, de toute forme et en toutes circonstances.
En 2010, fort de ces expériences, il crée son propre magazine “Le Q Rouge” où il est à la fois le concepteur graphique, le photographe ainsi que le rédacteur. Pris de passion, techniquement expérimenté, Vincent peut exprimer pleinement son sens de la créativité.
C'est à cette période, qu'il commence à créer ses premières oeuvres expérimentales mariant la photo et le graphisme.
CREATION ARTISTIQUE : LE MARIAGE DE LA PHOTO ET DU GRAPHISME
Vincent Lahouze commence donc à expérimenter ses créations à partir des photos de la tempête Klaus.
Et découvre à quel point tout s’inverse avec le graphisme : c’est la photo qui détermine la couleur, qui crée la palette graphique, et chacune réserve ses surprises. C’est en la travaillant que la gamme chromatique de la photo se révèle, suivant l’exposition au soleil, la température…
C’est ainsi que naissent les premières oeuvres numériques du Landais. À la même période, il rencontre Marie-Laure Soares, ancienne directrice du musée de Chartres.
Elle adore d’emblée ce travail et l’encourage à faire ses premières expositions. Elle lui suggère aussi d’utiliser le nom d’artiste qui lui colle à la peau, le surnom qu’on lui donne depuis tout petit et dont il signera désormais toutes ses oeuvres : Jo.
L’artiste numérique affine encore et toujours sa technique, et commence à réaliser des montages graphiques de plusieurs photos. Peu à peu, il parvient à déstructurer les couleurs,
à les extraire, à trouver des nuances, à les étirer en infiniment petit. Le numérique permet en effet de tester, d’expérimenter, de faire et refaire, de changer le placement des ombres et lumières pour traduire le mouvement, de travailler au point près.
Le plaisir de créer
Jo cherche à amener une certaine vérité de couleur, percutante, dans un minimum d’espace, tout en respectant les bases. Car même dans l’innovation, il garde en point de mire la tradition, les techniques de peinture de la Renaissance, période du perfectionnisme absolu dans l’art de traduire une atmosphère, une émotion dont il s’inspire.
Tout comme du quotidien – une image, une rencontre, une lecture… -, Jo prend avant tout plaisir à ce qu’il fait et à ce qu’il crée :« D’après les spécialiste du cerveau, travailler avec plaisir ou passion démultiplie les neurones donc la créativité. Les oeuvres s’en ressentent, c’est magnétique quand on les regarde !!!»
Et oui, le plaisir est communicatif, et se traduit par exemple par le Prix « Classement coup de coeur », qui lui est attribué en décembre 2020 par un jury de professionnels au Concours international d’art contemporain. Pour rencontrer Jo, il est possible de prendre rendez-vous à son atelier dans les Landes, ou de le suivre sur une de ses expositions.